
- la dimension prospective, qui implique d’identifier les déterminants de la situation actuelle afin d’en envisager les évolutions possibles sous forme de scénarios ;
- l’approche transversale, englobant toutes les dimensions du sujet (éducation, ville, famille…) dans une optique pluridisciplinaire (économie, sociologie, psychologie…), afin de mettre en évidence tous les leviers d’action possible. C’est pourquoi l’étude porte sur les « années collège » : il s’agit d’étudier le vécu des adolescents à l’intérieur et en dehors de l’établissement éducatif, tout en dépassant l’idée selon laquelle les politiques éducatives seraient inefficaces par nature, l’établissement subissant les conséquences de son environnement.
Lors de cette première réunion, le comité de pilotage s’est penché sur des problématiques clefs de la lutte contre l’échec et le décrochage scolaires, évoquant notamment une meilleure gestion des transitions à l’entrée au collège (articulation du collège et de l’école primaire) et à la sortie de celui-ci (cohérence entre les souhaits des jeunes et l’offre de formation). Pour répondre à ces défis, une approche globale est indispensable, afin d’améliorer la cohérence des parcours tant d’un point de vue temporel que spatial.
Le rapport à venir de Mme Fabienne Keller se fondera sur plusieurs déplacements dans des quartiers de rénovation urbaine, sur des séminaires de prospective et, enfin, sur un « atelier de prospective » qui se déroulera au Sénat le 27 janvier 2011. Un blog sera ouvert sur le site du Sénat, afin de susciter la participation de tous à cette réflexion qui se veut collective.