
En 2005, 25% des Français ont fait appel à la crémation, rappelle Jacques Cousin président de la Fédération française de crémation (FFC). Selon le décret, il sera donc désormais possible de déposer ou d'inhumer au domicile du défunt une urne funéraire contenant ses cendres ou de les disperser en pleine nature, "si telle est la volonté exprimée par le défunt".
Dans ce cas, précise le décret, le dépôt ou l'inhumation de l'urne ou la dispersion des cendres, "sauf sur les voies publiques", doivent donner lieu à une déclaration auprès du maire de la commune.
"Cette déclaration préalable permettra d'assurer la +tracabilité+ d'une urne" relève M. Cousin, ajoutant que la "possibilité de garder les cendres d'un défunt à domicile relève de la liberté individuelle à laquelle la FFC est très attachée". Le texte prévoit par ailleurs différentes options : l'inhumation de l'urne dans une sépulture, le dépôt dans un columbarium, le scellement sur un monument funéraire dans un cimetière ou la dispersion sur un site cinéraire.