
La journée travaillée le lundi de Pentecôte, créée par une loi du 30 juin 2004 au lendemain de la canicule de l'été 2003 (15.000 morts), visait à dégager deux milliards d'euros par an pour le financement de la dépendance des personnes âgées et des handicapés.
Sa mise en place l'an dernier avait suscité la colère des syndicats, des parents d'élèves, des professionnels du tourisme, sans compter une grève dans les transports.
Cette année, seule la CFTC appelle les salariés à faire grève le lundi de Pentecôte et le jeudi de l'Ascension, estimant qu'"un travail sans rémunération correspond au travail +obligatoire+ ou +forcé+".