
Agé de 61 ans, il a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Lille. Connu des services de police, l'auteur présumé de l'enlèvement est «un pédophile» déjà condamné pour des agressions sexuelles sur mineurs. Son parcours témoigne de multiples arrestations :
En 1975, des attentats à la pudeur sur mineurs lui valent une peine de 15 ans de réclusion criminelle. En 1985 des faits identiques le font condamner à 4 ans de prison. Enfin, en 1989 il se voit condamné à 27 ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de sûreté, pour viol sur mineur de 15 ans. Il a été libéré le 2 juillet dernier après "avoir effectué toute sa peine", a précisé la vice-procureur.
Sous surveillance judiciaire
Malgré cette libération, l'homme avait été placé depuis sous le régime de "la surveillance judiciaire" pour sa "dangerosité" car il y avait "risque de récidive" a déclaré la vice-procureur de Lille.
"Il avait pour obligation de répondre aux convocations du juge d'application des peines (JAP), de prévenir de tout déplacement et de toute installation hors de la région considérée, et de s'abstenir de tout contact avec des mineurs". "Il n'a respecté aucune de ces obligations", a-t-elle ajouté.
L’alerte-enlèvement a joué son rôle
L’homme a été interpellé alors qu'il se trouvait avec l'enfant dans un parking, un box fermé, qu'il louait à Roubaix. Une arrestation rendue possible par des témoignages reçus après la diffusion de l'alerte-enlèvement. Le témoignage d'un chauffeur de taxi a été déterminant.
Nicolas Sarkozy doit provoquer une réunion avec ses ministres François Fillon – Premier ministre, Rachida Dati - Garde des sceaux, Michèle Alliot-Marie – ministre de l’intérieur, et Roselyne Bachelot – ministre de la Santé. L’objectif sera de déterminer les mesures à prendre pour éviter les récidives dans le domaine des agressions sexuelles.