
En ouverture du débat, le Premier ministre a rappelé que les "deux objectifs majeurs" de la mission étaient de :
- "permettre aux Afghans d’assurer leur propre sécurité" ;
- "garantir la stabilité des institutions afghanes".
Il a par ailleurs affirmé que "pour construire la paix, il faut en toute circonstance rappeler l’objectif central : donner au peuple afghan le pouvoir d’assurer par lui-même et pour lui-même sa sécurité, sa prospérité et sa souveraineté".
Sous l’impulsion du président de la République, la France est à l’origine de la rénovation de la stratégie internationale entérinée lors du sommet de l’OTAN de Bucarest d’avril 2008, a rappelé François Fillon. "Cette stratégie rompt avec la vision quantitative et d’abord militaire qui prévalait jusqu’alors, a-t-il souligné.
Voilà la raison pour laquelle notre pays s’est impliqué à fond dans la conférence de Paris sur la reconstruction de l’Afghanistan, le 12 juin dernier."
A Paris, 20 milliards de dollars ont été recueillis et une feuille de route pour les trois ans à venir a été fixée.
"La coordination civile et militaire était insuffisante, a également déclaré le Premier ministre. Nous avons demandé et obtenu qu’elle soit placée sous l’égide de l’ONU, sous l’autorité d’un nouveau représentant, le Norvégien Kai Eide. Sous son impulsion, l’instance de coordination de l’aide internationale a été remaniée afin d’assurer une direction politique à la reconstruction."