
Pour les courses hippiques, le principe des paris mutuels - où les cotes évoluent en fonction des mises - est conservé. En ce qui concerne les autres paris sportifs en ligne, Eric Woerth, en signant la fin du monopole de la Française des Jeux dans ce domaine, suggère la mise en place de paris à cotes fixes.
Le projet de loi sera présenté au Parlement au courant de l’automne. Une autorité de régulation en charge de la délivrance des agréments aux opérateurs sera créée au premier semestre 2009. Trois catégories de licence seront créées, distinguant les paris hippiques, les paris sportifs et "certains jeux de casino comme le poker, le blackjack et la roulette". Le ministre a également souligné que le fait d’avoir une licence dans un autre pays de l’Union européenne n’entraînait pas automatiquement une autorisation à opérer dans l’Hexagone. Il laisse néanmoins la porte ouverte aux organisateurs sportifs d’organiser eux-mêmes des paris en ligne pour leurs propres événements, "sauf pour les clubs".
Concernant la lutte contre les sites illégaux, le Gouvernement souhaite renforcer le contrôle des données informatiques et des transactions financières. Eric Woerth a insisté sur le fait qu’il "y aurait un retour financier vers le sport" en assurant qu’un prélèvement spécifique sur les paris sportifs lui serait destiné.