
Soulignant qu'il ne s'agit "que d'une minorité, de quelques centaines de personnes", Lilian Thuram observe que "les gens se révoltent quand il y a une injustice" mais rappelle que "Nicolas Sarkozy a été élu démocratiquement".
Celui qui avait publiquement manifesté son désaccord avec Nicolas Sarkozy pendant la campagne se dit prêt à rencontrer le président élu. Il juge toutefois qu'"en voulant récupérer les voix du Front national, il a banalisé leur discours raciste". "Il fallait dénoncer cette dérive", ajoute-t-il sans pour autant regretter de ne pas s'être engagé aux côtés de Ségolène Royal. "Ce n'est pas mon rôle", assure-t-il.