« Une grande fierté », réagit Dominique Voynet, à la lecture du classement des 50 villes les plus engagées en matière de lutte contre l'homophobie réalisé par le comité Idaho et l'association République et diversité. Classée 5ème dans l'hexagone, Montreuil sort en tête dans le département de Seine-Saint-Denis et « tord le cou, selon la maire, à l'idée selon laquelle il existerait une forme d''impasse sur le sujet dans les villes de banlieue. »
Alors qu'en marge de la mobilisation contre le mariage pour tous, les discours iniques et les menaces se multiplient à l'égard de la communauté LGBT, les élu-e-s Montreuillois restent vigilants et déterminés, « aux côtés de tous celles et ceux qui militent pour la connaissance de l'autre, dans sa diversité, et dans sa différence », dans un combat qui s'inscrit dans le quotidien. C'est dans cet esprit que le Conseil municipal a voté unanimement, en novembre dernier, un vœux pour l'égalité réelle devant le mariage.
La Ville de Montreuil a fait de la lutte pour l'égalité des droits une marque forte de ses politiques publiques. « Montreuil était pourtant loin du compte il y a cinq ans, témoigne la maire, la société est bien plus avancée que ne l'est le droit : dans nos quartiers, des hommes, des femmes choisissent des modes de vie très différents ».
Une délégation spécifique pour lutter contre les discriminations a été missionnée, dotée de budgets significatifs en augmentation régulière depuis cinq ans. Depuis lors, la Ville a multiplié les actions pour « changer le regard » sur l'homosexualité, en tissant des liens avec les villes et les associations engagées partout en France, dont l'Idaho qui a co-réalisée le classement.
Campagne de sensibilisation « changer le regard » ; dépôt de gerbe à la mémoire des déportés homosexuels ; expositions itinérantes et projections cinématographiques ; charte contre l'homophobie dans le sport ; la Ville avait notamment fait parler d'elle, en septembre 2011, en célébrant le mariage de deux femmes, dont l'une est restée un homme aux yeux de l'état civil. Et la Ville de Montreuil ne compte pas s'arrêter là dans les années à venir...
Pour Alain Callès, conseiller municipal délégué à la lutte contre les discriminations et au handicap, « la municipalité doit notamment prolonger son action de sensibilisation vers des actions plus structurelles. Nous travaillons par exemple à des dispositifs d’accueil et d'accompagnement aux victimes de discriminations, en lien étroit avec les acteurs associatifs ».
Alors qu'en marge de la mobilisation contre le mariage pour tous, les discours iniques et les menaces se multiplient à l'égard de la communauté LGBT, les élu-e-s Montreuillois restent vigilants et déterminés, « aux côtés de tous celles et ceux qui militent pour la connaissance de l'autre, dans sa diversité, et dans sa différence », dans un combat qui s'inscrit dans le quotidien. C'est dans cet esprit que le Conseil municipal a voté unanimement, en novembre dernier, un vœux pour l'égalité réelle devant le mariage.
La Ville de Montreuil a fait de la lutte pour l'égalité des droits une marque forte de ses politiques publiques. « Montreuil était pourtant loin du compte il y a cinq ans, témoigne la maire, la société est bien plus avancée que ne l'est le droit : dans nos quartiers, des hommes, des femmes choisissent des modes de vie très différents ».
Une délégation spécifique pour lutter contre les discriminations a été missionnée, dotée de budgets significatifs en augmentation régulière depuis cinq ans. Depuis lors, la Ville a multiplié les actions pour « changer le regard » sur l'homosexualité, en tissant des liens avec les villes et les associations engagées partout en France, dont l'Idaho qui a co-réalisée le classement.
Campagne de sensibilisation « changer le regard » ; dépôt de gerbe à la mémoire des déportés homosexuels ; expositions itinérantes et projections cinématographiques ; charte contre l'homophobie dans le sport ; la Ville avait notamment fait parler d'elle, en septembre 2011, en célébrant le mariage de deux femmes, dont l'une est restée un homme aux yeux de l'état civil. Et la Ville de Montreuil ne compte pas s'arrêter là dans les années à venir...
Pour Alain Callès, conseiller municipal délégué à la lutte contre les discriminations et au handicap, « la municipalité doit notamment prolonger son action de sensibilisation vers des actions plus structurelles. Nous travaillons par exemple à des dispositifs d’accueil et d'accompagnement aux victimes de discriminations, en lien étroit avec les acteurs associatifs ».
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