
Le bilan est un peu moins favorable en ce qui concerne les blessés : leur nombre a baissé de 108 076 à 102 291 entre 2005 et 2006, soit une diminution de 5,4 %. Ces résultats restent néanmoins provisoires dans la mesure où, depuis 2005, la France comptabilise les décès jusqu'à trente jours après la survenue de l'accident, contre six jours auparavant.
"Sur cinq ans, notre politique a permis de sauver 9 000 vies et d'épargner 100 000 blessés", se félicite l'entourage du ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy. Le nombre de morts a ainsi diminué de 43 % depuis que Jacques Chirac a fait de la sécurité routière l'une de ses priorités, en juillet 2002.
Ces résultats s'expliquent essentiellement par la politique d'installation des radars automatiques : selon une étude de l'Observatoire national interministériel de sécurité routière (Onisr), publiée en mars 2006, trois quarts des décès évités depuis 2002 sont dus au développement de la sanction automatiques des excès de vitesse.
De fait, l'Onisr constate que les vitesses moyennes relevées sur les routes ont diminué de près de 10 % en cinq ans.