
"Comme je l'ai fait pour les OGM, je suis prêt à désobéir, si cette loi vient à être votée", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il refusait aussi d'appliquer certaines dispositions de la "troisième loi sur l'immigration", "qui fait du maire celui qui va décider des bons et des mauvais immigrés".
Le député maire de Bègles a annoncé qu'il refuserait, dans le cadre de la nouvelle loi de la prévention de la délinquance, de "présider le conseil des devoirs et obligations des familles" et "le secret partagé".
"Je ne peux pas accepter que le maire devienne une sorte de substitut du procureur (...) de shérif, qui va entrer dans la vie des gens, et qui n'aura plus cette capacité d'être un médiateur face à des familles en difficultés" a-t-il souligné, ajoutant que cette loi obligeait les maires à "devenir des indics".
"Je ne suis pas le seul maire à vouloir désobéir", a-t-il assuré, ajoutant qu'il y en avait "de droite comme de gauche".