
Disposition phare de la loi antirécidive de décembre 2005, le bracelet électronique mobile devait être testé à partir de juin dans les directions régionales de l'administration pénitentiaire de Lille et Rennes.
Fabriqués par la société Elmo-Tech, ces bracelets ont nécessité quelques ajustements techniques puis, ceux-ci étant réalisés, ils attendent désormais un candidat potentiel, qui doit aussi donner son accord.
Avec les vacances judiciaires de l'été, les possibilités se réduisent mais, à la Chancellerie, on refusait d'exclure qu'un essai soit tenté avant la rentrée.
Le port du bracelet dans le cadre d'une "surveillance judiciaire" est prévu pour les criminels les plus dangereux et les délinquants sexuels purgeant actuellement une peine égale ou supérieure à dix ans d'emprisonnement et après expertise médicale de dangerosité.
A titre de "mesure de sûreté", il s'applique, à la sortie de prison, aux majeurs "dangereux" ayant été condamnés à au moins sept ans d'emprisonnement. La durée de placement ne peut pas excéder quatre ans pour un délit et six ans pour un crime.