
Le défi permanent pour chaque club, pour chaque cavalier, pour chaque dirigeant, c’est de toujours faire mieux pour continuer d’avancer. Un nouveau mandat, c’est pouvoir concrétiser toutes les évolutions amorcées et lancer de nouveaux projets. La situation économique du pays nous oblige à être plus performants. Nous devons nous appuyer sur nos points forts. Les activités sportives sont un atout pour la santé. L’équitation propose la rencontre avec un animal formidable, le poney ou le cheval, et une activité de plein air qui correspond bien aux aspirations de nos concitoyens. Nous devons proposer une pédagogie de qualité et un accueil agréable dans des installations propres, esthétiques et fonctionnelles. Il reste beaucoup à faire pour rénover le parc des centres équestres français afin qu’ils offrent un espace de vie adapté aux cavaliers et à leurs familles autour des chevaux.
Quelles sont les missions que vous donnez à la fédération ?
« Nous avons trois missions : une mission éducative qui consiste à favoriser l’éducation des enfants et les activités physiques qui contribue a une meilleure santé publique, une mission sportive qui consiste à organiser la compétition, à préparer les équipes de France et à rechercher sans cesse l’excellence, et une mission économique qui consiste à veiller au bon équilibre économique de l’ensemble pour lui assurer les moyens de progresser.
La FFE se concentre sur ces trois missions.
Pour les mener à bien, il faut donner de la visibilité et du poids à la parole de la Fédération. Les actions des 6 dernières années y ont largement contribué. Les campagnes de publicité TV ont fait émerger l’équitation à son rang de 3ème sport français et entraîné le franchissement le seuil des 700 000 licenciés. Il faut aussi entretenir des relations sereines avec les partenaires institutionnels de la Fédération pour mieux apporter sa contribution à toutes les activités concernant le cheval : réglementation, fiscalité, économie….
Vos projets pour les années à venir ?
La pédagogie qui s’adresse aux nouveaux cavaliers doit évoluer pour mieux répondre aux attentes éducatives des enfants mais aussi devenir plus attractive pour les adultes. Une prise de conscience en profondeur doit naître chez tous ceux qui gèrent un centre équestre pour reconsidérer la qualité de leurs infrastructures et le bien-être des chevaux et poneys et de ceux qui s’en occupent.
Sur le plan sportif, nous avons la chance d’avoir en 2014 les Jeux Equestres Mondiaux en Normandie. C’est un événement mondial qui ne reviendra pas en France avant très longtemps. Il convient de mettre en place une opération commando pour y préparer nos équipes de France avec en ligne de mire les Jeux Olympiques de Rio 2016…
Quel regard portez-vous aujourd’hui sur votre engagement militant ?
Très jeune, j’ai décidé de ne plus attendre qu’on fasse pour moi ce dont j’avais besoin. Pour faire progresser notre fédération et l’équitation en France, j’ai avancé et réuni tous ceux qui pensaient comme moi. Il nous reste toujours à convaincre chacun de puiser dans ses propres forces pour réaliser son rêve.