
"Je réfute toute forme d'angélisme qui vise à trouver en chaque délinquant une victime de la société, en chaque émeute un problème social", a-t-il souligné.
"Ce qui s'est passé à Villiers-le-Bel n'a rien à voir avec une crise sociale, ça a tout à voir avec la voyoucratie (...) Si nous laissons un petit voyou devenir un héros dans sa cité (...) c'est une insulte à la République et à votre travail", a-t-il poursuivi.
"Ceux qui cassent, ceux qui brûlent, ceux qui pillent, ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre répondront de leurs actes", a-t-il assuré, s'en prenant aux "donneurs de leçons" qui "ignorent eux ce que c'est d'être en uniforme et face à une bande d'enragés".
La situation des banlieues est un "enjeu majeur pour notre pays" et fera l'objet d'un plan annoncé en janvier (...) mais que les choses soient claires (...) nous ne le ferons pas parce qu'il y a eu des émeutes".