Du plus loin qu’il s’en souvienne, Jules Carnejac a toujours été passionné par les chevaux. « Mes parents m’ont transmis leur passion et dès que j’ai pu, j’ai commencé à monter. J’ai contracté le virus très jeune… ». Ces dernières années, il a multiplié les concours de saut d’obstacles et il peut déjà se targuer d’un beau palmarès... Concourant dans la catégorie junior il y a quelques mois encore, il a fini 4ème du grand prix 1,40 au CSI 1* (Concours de Saut d’Obstacles International) de Barbaste en avril 2012 et 7ème au CSIO de Reims, seul Français arrivé jusqu’aux barrages.
Un emploi du temps aménagé
Et si Jules a choisi de poursuivre ses études post-bac au Bachelor du Groupe ESC Pau, c’est parce qu’on lui a donné la certitude qu’il lui serait possible d’aménager son emploi du temps selon ses contraintes d’entraînement. «Dans l’idéal, il faudrait que je monte Oselia de Locjean, ma jument, tous les jours. Le saut d’obstacles est une discipline très exigeante. Pratiqué à haut niveau, ce sport – comme tous les autres d’ailleurs – demande une discipline de fer et beaucoup de ténacité ». Une ténacité qui paye ! Jules vient de changer de catégorie pour rejoindre la catégorie « Jeune cavalier » et a participé tout récemment à un stage de détection organisé par Thierry Pomel, le sélectionneur de l’Equipe de France Jeune Cavalier. Ce fut une première réussie puisque sa prestation a retenu toute l’attention du spécialiste à Saumur qui a observé les 10 meilleurs jeunes cavaliers français du moment. Cette participation remarquée est dans la logique de la 6ème place que Jules vient de décrocher au Concours International 1ère Etoile du Mans, dans l’épreuve Grand Prix à 1,40. « Je suis content de ce résultat » ajoute Jules avec humilité. « J’étais le plus jeune cavalier parmi les 8 premiers ». Prochaine étape, en mars, avec un autre concours international. Entre temps, Jules aura terminé son stage de commercial pour un sellier de la région de Pau, avec, à la clé, une participation au Salon du Cheval à Paris : « pouvoir ainsi allier ma passion au travail, c’est une chance que je savoure ! » conclut Jules.