
A Argenteuil, le 21 décembre 1971, une chaudière au gaz fuit puis explose : 19 personnes sont tuées.
C’est le premier drame d’une longue série relayée par les médias.
Les risques liés au gaz ne se limitent pas aux seules explosions : le monoxyde de carbone est plus dangereux encore. Au bilan, les installations au gaz sont responsables de plus d’un mort et de 20 victimes par jour en France.
Pour éviter les drames de cette nature, l'Etat rend obligatoire à partir du 1er novembre 2007 la réalisation d'un nouveau diagnostic pour toutes les ventes dès lors que le logement a une installation intérieure au gaz (naturel ou non) de plus de quinze ans.
Après le métrage Carrez, le diagnostic amiante, l'exposition au plomb, l'état parasitaire, la performance énergétique et l'état des risques naturels et technologiques, c'est donc un septième diagnostic que devra fournir le propriétaire lors de l'acte de vente.
L’ensemble s’appelle désormais Dossier de Diagnostic Technique.
Réalisé par des professionnels, le diagnostic gaz consiste à vérifier l'état des appareils de chauffage et de production d'eau chaude, l’étanchéité de la tuyauterie, et la bonne ventilation des locaux où fonctionnent les appareils à gaz.
Attention, il ne s'agit pas de mettre en conformité l'installation mais de savoir si elle est dangereuse ou non. Pour que le diagnostic soit valable, il doit dater de moins de trois ans avant l'acte de vente.
Après avoir suivi une formation de deux semaines, les professionnels certifiés du Service diagnostic du groupe De Particulier à Particulier sont prêts à réaliser le diagnostic gaz. Il pourra être effectué seul et son coût sera de l'ordre d'une centaine d'euros. Mais dans la plupart des cas, il sera plus intéressant de le faire avec les autres diagnostics lors de la vente, le coût total des sept diagnostics tournant autour de 350-400 €.