· En région, les Présidents de syndicats apicoles régionaux et des délégations d’apiculteurs déposeront une requête aux Préfets de Région demandant au ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes sur le territoire français quelle que soit la décision de l’Union Européenne.
L’UNAF demande à l’Etat français et en particulier, au Ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll d’interdire dès à présent les pesticides néonicotinoïdes (Cruiser, Gaucho, Cheyenne, etc.) reconnus toxiques pour les abeilles par l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA). Aujourd’hui, le ministère dispose de tous les éléments nécessaires pour agir.
Attendre plus longtemps serait inacceptable en raison des pertes d’abeilles engendrés et irait à l’encontre des objectifs du plan de développement durable de l’apiculture qu’a présenté Stéphane Le Foll, le 8 février 2013.
L’UNAF demande en outre à l’Etat français et en particulier, au Ministre Stéphane Le Foll de tout faire pour convaincre les autres Etats de l’Union européenne d’adopter l’interdiction au niveau européen proposée par la Commission Européenne à Bruxelles. Le constat est implacable : les insecticides néonicotinoïdes mettent en danger le rôle irremplaçable des pollinisateurs, actuellement évalué à 21,8 milliards d'euro par an dans l'UE.
Depuis le milieu des années 90, les apiculteurs déplorent des taux de surmortalité considérables. Chaque année, c’est en moyenne 30% du cheptel qui doit être renouvelé par notre filière, soit plus de 300 000 colonies. La production annuelle française de miel, elle, est passée de 32000 tonnes avant 1994 à 16000 tonnes en 2012.