Mais en prend-elle le chemin ? Rien n’est moins sûr
Ce mardi 12 janvier://0 doivent se tenir les « primaires » au sein de l’un des partis de la droite et du centre. Une rencontre, convoquée dans une certaine précipitation avec quleques heures seulement de délai, des conseillers métropolitains appartenant au parti « les Républicains » pour choisir leur candidat pour l’élection du président de la Métropole du Grand Paris, qui devrait se tenir le 22 janvier://1 prochain. Une procédure sans doute inévitable, tant la présidence de ce que d’aucuns considèrent comme une « coquille vide » attise les ambitions … Etrange paradoxe. Le « combat » se résume désormais à un affrontement de personnalités entre l’est et l’ouest de la Métropole, laissant totalement de côté les autres enjeux : transition énergétique, rayonnement, solidarité territoriale, développement équilibré, logements, gouvernance partagée respectant chacune des communes … autant de domaines où j’ai formulé des propositions (voir ici) sur lesquelles il conviendrait plutôt d’axer les échanges.
A une dizaine de jours de l’élection du président du Grand Paris, qui doit d’abord être un animateur, « l’un parmi les siens », il est encore temps de se recentrer sur les projets et les demandes des habitants et des acteurs économiques, sociaux, culturels, associatifs. Tout est à construire, et la réussite de la Métropole passe par une équipe cohérente, composée d’hommes et de femmes de talents et d’expériences ayant marqué leur engagement de longue date dans le processus métropolitain. Affirmons une nouvelle fois notre volonté de constituer un exécutif représentant la diversité géographique des territoires, intégrant les personnalités incontestables, pionniers du projet métropolitain, au-delà des comptes d’apothicaire sur la place de tel ou tel parti ! Aux côtés de la ville de Paris, de la région Ile-de-France et des conseils départementaux, la Métropole ne pourra acquérir sa crédibilité qu’avec des « faiseurs », investis dans le projet métropolitain depuis de nombreuses années, une assemblée des maires du Grand Paris, qui sont aux responsabilités et qui portent chaque jour des projets, sur le terrain, en faveur de l’intérêt général.
Nos concitoyens attendent de la Métropole des projets concrets qui permettront à terme une amélioration de leur cadre de vie, et non des débats sans fin sur sa « gouvernance » et des postures politiques qui ne font qu’accentuer le discrédit de la politique. Même si le respect des équilibres politiques et territoriaux est naturellement à prendre en compte, chacun doit pouvoir trouver sa place non pour ce qu’il est, mais pour ce qu’il souhaite faire en faveur de la construction métropolitaine. Notre rôle est avant tout de construire la Métropole, de développer une vision à long terme et d’être les ambassadeurs du Grand Paris. Nous, les « pionniers » de la Métropole, l’avons fait en-semble au sein de Paris Métropole pendant de nombreuses années et nous avons les capacités et l’expérience nécessaires pour que l’aventure métropolitaine soit une réussite porteuse de sens pour ses habitants.
Pour ma part, je suis plus que jamais disponible pour animer cette démarche et fermement décidé à faire prévaloir l’intérêt collectif de l’est, de l’ouest, du nord et du sud de la Métropole. C’est d’abord par une démarche collective qui rassemble et qui fédère que nous y parviendrons, et non par un processus d’exclusion comme celui qui en train de se mettre en place sous nos yeux. Cette démarche doit reposer sur quelques idées clés, socles de notre engagement commun, et non sur des combines d’état major partisan.
C’est pourquoi je propose que tous les candidats déclarés à la présidence de la Métropole débattent en public pour échanger sur les « idées clés pour réussir la Métropole » : quels projets ? quelle ambition ? quelle place pour les habitants ?