1 - la France appliquera le seul outil obligatoire de cette série de mesures adoptées sous Présidence française: le transfert de crédits du premier pilier ; sur quatre ans, cette somme représente 945 millions d'euros.
2 - Paris introduira une série d'aides ciblées, au titre de l'article 68 du bilan de santé de la PAC, pour accompagner des systèmes dits «de production durable» (agriculture biologique, production de protéines végétales, ...)
3 - 760 millions d’euros seront consacrés au financement d’une aide à l’herbe, par le biais d’un outil qui permet de mobiliser jusqu’à 25% des aides historiques encore couplées.
Quelques heures à peine avant ces annonces, une information de l'agence spécialisée Agrapresse avait semé le trouble : la branche «céréalière» de la FNSEA avait l'intention d'appeler à voter contre la liste conduite par Michel Barnier en Ile-de-France pour les prochaines élections européennes, si le résultat des discussions sur les redistributions ne lui convenait pas, une manière de rappeler le poids électoral des céréaliers en Ile-de-France. La région en compte plus de 12 000 !