"Il ne s'agit pas d'avoir des états d'âme sous prétexte que certains de l'autre côté ont quelques vapeurs et là, en l'occurrence, je parle de certains députés de gauche", a-t-elle déclaré lors d'un déplacement en soirée.
Elle a également rejeté les remarques de "ceux qui me disent: 'c'est dégueulasse, mais elle reste dans l'endroit où c'est dégueulasse'", faisant remarquer avec logique "Je pense que je n'ai certainement pas de leçons à recevoir en particulier de certains députés de gauche qui étaient là y compris quand ils étaient à un moment donné dans le gouvernement et qu'ils nous ont laissé vivre dans des endroits dégueulasses"
"Je crois qu'il faut éviter des polémiques qui sont stériles", a-t-elle encore dit. "Je n'ai aucun emmerdement de travailler avec tous les élus de tous bords qui veulent vraiment que ça change dans les cités. Il n'y a que ça qui m'intéresse : que les choses changent dans les cités."
Depuis Moscou, Nicolas Sarkozy, interrogé sur les propos de la secrétaire d'état, a lancé un appel à l'apaisement : "Je demande à chacun de s'apaiser", sans prendre position dans une affaire relative à la politique intérieure pendant un déplacement à l'étranger.