Donc, dans neuf cas sur dix, l’autre parent est né en France. Et «une fois sur dix, l’autre parent est né Français à l’étranger ».
En revanche, c’est essentiellement au-delà de 40 ans – à 60% environ - que les descendants d’un seul parent immigré sont majoritaires. Et dans la plupart des cas, seul le père est immigré.
L'étude constate également que «la moitié des descendants âgés de 18 à 50 ans, soit 1,5 million, sont enfants d’immigrés venus d’Europe.
Enfin, 9% des descendants ont un parent venu d’un autre pays de l’actuelle Union européenne, principalement la Pologne puis l’Allemagne. Ces descendants d’immigrés représentent 15% des descendants plus âgés, mais seulement 5% des jeunes adultes. Au final l’étude souligne une caractéristique importante de ce brassage de cultures en affirmant que «près du quart des descendants ayant la nationalité française ont au moins une autre nationalité».
La transmission de la langue française n’est pas oubliée
En effet, celle-ci, celle-ci a été «transmise durant l’enfance par au moins un de leurs parents. Et à la génération suivante, les descendants devenus eux-mêmes parents parlent français avec leurs enfants vivant en France, dans 99% des cas ». Voilà de quoi faire voler en éclats bien des clichés …