
Sortant des bars et restaurants ou arrivant spontanément des quatre coins de la capitale sur la célèbre artère parisienne, les supporteurs français, ivres de joie, klaxonnaient, dansaient et chantaient en choeur, fiers de la victoire de leurs héros, les Bleus, champions du monde 1998, à nouveau qualifiés pour la finale d'un Mondial.
Brandissant des drapeaux tricolores, agitant des fumigènes ou lançant des pétards, tous, maquillés bleu-blanc-rouge ou portant des cornes de supporteurs, laissaient exploser leur joie au milieu des Champs-Elysées, fermés à la circulation dans la soirée.
Avant le match contre le Brésil on n'était pas sûrs mais après oui, cela a été le déclic", lance Karim, au milieu d'autres jeunes qui dansent en chantant à l'unisson "qui ne saute pas n'est pas français".
Un important barrage de cars de CRS bloquait les accès de la place de l'Etoile ...

A distance, d'autres personnes laissaient libre cours à leur enthousiasme en allumant des feux de Bengale.
"Bravo Zidane", surenchérit son amie Céline qui prévoit 2-0 pour la France en finale dimanche à Berlin contre l'Italie.
Bref, la France qui gagne, la France qui sourit, la France qui rêve est dans les rues plutôt que dans les stades.
Et quand on sait que la France, en fooot, n'a pas été battue par l'Italie depuis ... 1978, on comprend que l'on se prenne à rêver d'un "remake" de 1998.