Le chef de file des sénateurs centristes s’alarme de la situation économique du pays : « Le chômage frappe désormais toutes les familles de France, soit plus de trois millions de personnes. Face à cela, que faites-vous? » Pour François Zocchetto, les contrats d’avenir et les contrats de génération ne sont pas des réponses satisfaisantes et suffisantes.
François Zocchetto regrette que le Gouvernement ne propose, dans le meilleur des cas, « que la perspective d’une économie administrée à grand renfort de contrats aidés de toute sorte tout en jetant la défiance sur nos entreprises qui sont le véritable moteur de la prospérité économique. »
Alors que les deniers publics manquent cruellement, on apprend, avec inquiétude, que les collectivités territoriales devront faire un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros.
Pour François Zocchetto, il est temps d’agir : « L’heure n’est plus à rejeter la faute sur vos prédécesseurs. L’heure n’est pas à occuper le Parlement avec des sujets qui n’intéressent pas les Français. On ne badine pas sur le statut pénal du chef de l’Etat, sur la réforme du mariage ou encore sur la création de modes de scrutins fantasques quand la colère sociale gronde. On ne termine pas ses fins de mois avec des promesses de lendemain qui chantent. »
A l’heure où les Français ne savent pas de quoi demain sera fait, s’ils conserveront leur emploi ou si leurs enfants en obtiendront un, François Zocchetto demande à Arnaud Montebourg : « Ne pensez-vous vraiment Monsieur le Premier Ministre que l’urgence réside davantage dans le retour des sujets économiques et sociaux ? L’urgence n’est-elle pas dans la restauration de notre compétitivité et dans le soutien de notre industrie plutôt que dans le babillage médiatique ? Le véritable sujet de société n’est-il pas avant toute chose la question du chômage ? Quand allez-vous enfin faire ce vrai choc de compétitivité avec la seule solution réaliste : la baisse directe des charges des entreprises productives compensée par la TVA qui frappe les produits importés ? »