Commissariat général à l’investissement et l’Agence nationale de la recherche. Le premier projet, doté de 57 millions d’euros, permettra de valoriser, et de diffuser vers les entreprises, les résultats issus de la recherche des 11 500 chercheurs des laboratoires de l’Université de Lyon, en créant une société d'accélération du transfert de technologies
(SATT), qui sera notamment spécialisée dans les domaines de la santé, des biotechnologies, de la chimie, du développement durable, des nanotechnologies ou des logiciels.
Le second, doté de 50 millions d’euros, vise à accroître encore l’expertise française en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection. En se fondant sur les enseignements tirés d’accidents nucléaires comme celui de Fukushima en mars 2011, les 23 projets de recherche sélectionnés, portés par CEA, le CNRS, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, l’Inserm et l’université de Montpellier, conduiront à accroître la maîtrise de la gestion de tels accidents par les exploitants et les autorités publiques, à mieux appréhender les conséquences de ces accidents en matière de rejets de matières radioactives et à quantifier leur impact sur la santé et l’environnement.