Pourquoi favoriser les uns sans le faire pour les autres ? Pourquoi les salariés du privé, soumis de plus en plus aux aléas du chômage, doivent-ils être les victimes d’une inégalité flagrante ? Cette mesure est injuste et très coûteuse.
D’un côté l’Etat réduit ses dotations aux collectivités locales et nous contraint à assumer des charges supplémentaires. Si le gouvernement tient à engager une nouvelle dépense, Il est préférable de privilégier des augmentations de salaires qui marquent une reconnaissance du travail des agents, ou bien effectuer des recrutements pour renforcer la qualité du servicerendu à nos concitoyens.
Revenir sur le délai de carence c’est replonger dans une difficulté majeure de remplacement pour des arrêts de courte durée. Le mécontentement des usagers est alors grandissant.
Dans le secteur hospitalier, comme dans les cantines ou les écoles, il est difficile, voir ingérable, de remplacer des personnes qui s'absentent souvent sur des durées courtes. Dans ce cas c’est le personnel présent qui doit suppléer aux absences ce qui entraîne par effets mécaniques d’autres arrêts …
Appliquer cette nouvelle mesure reviendra aussi à renoncer à des créations d’emplois pour supporter la charge inhérente.
C’est un très mauvais signal qui est adressé et qui donne de la fonction publique une mauvaise image alors qu’elle mérite d’être soutenue et valorisée.