Le détenu muni d'un bracelet est en effet suivi en permanence, via le système de positionnement par satellite GPS, par une société privée, ElmoTech.
La justice a défini un "lieu d'assignation" où il doit être présent à des heures définies (son domicile), des "zones d'exclusion" où il lui est interdit de se rendre (domicile et lieu de travail de ses victimes, autres lieux sensibles) et des "zones tampons" à l'approche de ces zones d'exclusion.
S'il entre dans une "zone d'exclusion", l'administration pénitentiaire (AP) est immédiatement prévenue. En l'occurrence, c'est le centre de semi-liberté d'Haubourdin, abritant désormais le pôle régional de surveillance des bracelets électroniques mobiles, qui reçoit le message.
La mise en place du bracelet électronique mobile était prévue par la loi du 12 décembre 2005 sur la récidive.
Environ 10.000 détenus portent actuellement un bracelet électronique dit "fixe", qui les maintient à domicile.
Quarante-quatre bracelets mobiles doivent être distribués avant la fin de l'année lors d'une phase d'expérimentation dans les directions régionales des services pénitentiaires de Lille et de Caen. Puis 150 seront mis en service d'ici à 2008, incluant Paris et Marseille.
Après 2008, le dispositif sera étendu à la France entière.