Selon cet arrêté, la "finalité" de ce fichier, dénommé Eloi, est, "dans la lutte contre l'immigration clandestine, de faciliter l'éloignement des étrangers se maintenant sans droit sur le territoire par la gestion des différentes étapes de la procédure d'éloignement". En gros, le fichage des sans-papiers faisant l'objet d'une procédure d'expulsion permettra de faciliter et d'accélérer les diverses démarches lancées à leur encontre, jusqu'à leur départ du territoire national.
Ce fichier permettra de conserver pendant trois ans après l'expulsion de la personne concernée un certain nombre de données, dont le nom, la date et le lieu de naissance, des photographies d'identité, les langues parlées.
Mais d'autres personnes en lien avec l'expulsé pourront aussi apparaître dans certains cas dans ce même fichier. Pourront ainsi être relevées l'identité et les coordonnées de l'hébergeant lorsqu'un étranger en situation irrégulière est assigné à résidence ; ou encore celles des visiteurs d'un étranger placé en rétention administrative.