week-end de Pâques, visant à diviser par deux le nombre de victimes d’incendies domestiques. Au-delà du nécessaire déploiement des détecteurs de fumée, la Ministre a souhaité que de nouvelles mesures permettent d’améliorer la prévention des sinistres et en particulier ceux d’origine électrique qui représentent un tiers de la totalité des incendies domestiques.
Le GRESEL soutient pleinement la mise en place de telles mesures qui avaient été préconisées dès septembre 2005 par le Conseil National de la Consommation. La priorité est de clarifier et de renforcer les obligations des bailleurs en termes de sécurité électrique des logements et d’assurer la mise en sécurité électrique des parties communes des immeubles collectifs d’habitation.
De telles avancées sont aujourd’hui nécessaires pour à la fois renforcer la sécurité des occupants et clarifier au bénéfice des bailleurs les obligations légales qui sont les leurs en matière de sécurité électrique des logements. Elles permettront de compléter utilement le diagnostic électrique obligatoire lors de la vente de logement ancien, dispositif qui a montré son efficacité là où il est pratiqué, mais qui a également indiqué ses limites face au nombre d’installations électriques vétustes encore présentes dans le parc français, évalué à 27 millions de logements anciens.
Les études récemment présentées par l’association Promotelec dans le cadre de l’Observatoire National de la Sécurité Electrique (ONSE) indiquent notamment que dans plus des 2/3 des logements anciens vendus en France les installations électriques ne sont pas en sécurité.