Favorable à la suppression de l'excuse de minorité, qui divise par deux la peine applicable aux mineurs de 16 à 18 ans, comme aux peines planchers pour les mineurs récidivistes, le ministre de l'Intérieur s'est heurté à l'opposition du garde des Sceaux Pascal Clément et à celle du Premier ministre Dominique de Villepin.
Elle a décidé, par le vote d'un amendement, que la possibilité pour le juge d'écarter l'excuse de minorité ne sera plus présentée par la loi comme une solution «exceptionnelle».