L'objectif est en effet de "redynamiser l'économie insulaire avec un apport de clientèle touristique venue de pays étrangers", a déclaré M. Santini. Car aujourd'hui le "problème du coût des transports" rend difficile "le développement économique et touristique de la Corse".
Antoine Sindali, président de l'Office des transports de la Corse (OTC), l'un des six établissements publics chargés de la mise en oeuvre des politiques décidées par l'assemblée de Corse, a de son côté estimé que la région Corse avait "grandement besoin de diversifier sa clientèle touristique". Sur un total de six millions de voyageurs transitant chaque année dans l'île par les airs et la mer, les étrangers ne représentent que 180 à 200.000 passagers.
D'où la nécessité, a-t-il expliqué, de multiplier les liaisons à bas prix avec l'étranger, dès l'année prochaine, d'autant que la Corse reste l'un des rares centres touristiques méditerranéens non desservi par les compagnies aériennes "low cost".
Ange Santini a également annoncé "la suppression ou au moins une très forte diminution de la taxe sur les transports perçue sur chaque billet par la collectivité territoriale". Celle-ci représente environ 10 euros par passager pour une somme totale de 26 millions d'euros chaque année, "ce qui correspond à près de 10% des recettes réelles de la collectivité territoriale".