Ce barreau ferroviaire permettra de relier Amiens et Creil au vaste réseau de lignes à grande vitesse vers Lyon et Marseille, Strasbourg ou encore Nantes et Bordeaux, grâce à des TGV directs empruntant le contournement de la capitale par Roissy et Marne-la-Vallée, donc sans avoir à changer de gare au cœur de Paris : les temps de parcours seront réduits de l'ordre de 30 minutes. Il permettra également de faire circuler des TER pour des déplacements domicile -travail entre la Picardie et le pôle d'emplois que représente Roissy.
Ce projet de barreau ferroviaire, ses raccordements et les aménagements qui en découlent sur les voies et dans les gares existantes, feront l'objet d'études plus poussées, notamment concernant leurs impacts environnementaux, afin de permettre de constituer le dossier de la future enquête publique.
La réalisation de l'ensemble du projet doit être contenue dans l'évaluation prévue de 306 millions d'euros.
La liaison ferroviaire Roissy-Picardie est, comme l'ensemble des autres grands projets d'infrastructures, actuellement examinée par la Commission « Mobilité 21 », installée par Frédéric Cuvillier en octobre dernier et présidée par le député Philippe Duron.
Cette Commission est chargée de réexaminer le projet de schéma national des infrastructures de transport (SNIT), élaboré par le précédent Gouvernement et totalisant 245 Md€ d'investissement sur 20 ans sans que les financements nécessaires n'aient été anticipés.
Les conclusions de la Commission sont attendues d'ici le mois de juin prochain. Frédéric Cuvillier s'est déclaré confiant sur le fait que la Commission saura prendre en compte les atouts du projet.