Cet accord confère à l'agence française une plus grande indépendance pour exercer des contrôles sur l'ensemble des courses cyclistes internationales qui se déroulent en France, ainsi qu'un accès complet aux informations relatives à la géolocalisation et au passeport biologique des coureurs engagés.
Il constitue donc une excellente nouvelle pour le sport et une excellente nouvelle pour le Tour de France. Il marque le premier progrès tangible dans la lutte contre le dopage dans le cyclisme depuis que l'affaire Armstrong a éclaté.
Il était essentiel qu'un signal fort soit envoyé à l'occasion du 100ème Tour de France, pour montrer que la promesse du "plus jamais ça" trouve une traduction dans les faits.
Cette exigence d'une transparence et d'une intransigeance accrues en matière de lutte contre le dopage doit s'exercer dans toutes les disciplines sportives. A l'instar de ce que nous voyons dans les négociations qui viennent d'aboutir entre l'UCI et l'AFLD, je souhaite que soit repensée la répartition des rôles entre les fédérations et les autorités publiques nationales et internationales indépendantes de lutte contre le dopage. On ne peut laisser aux seules fédérations sportives la responsabilité de lutter contre le dopage et mener la politique de contrôle ; la responsabilité de promouvoir un sport et, en même temps, de devoir le contrôler.
Revoir cette répartition des rôles entre les fédérations et les agences indépendantes, confortées par les gouvernements, est le seul moyen de couper court à la suspicion qui empoisonne certaines manifestations et la seule garantie d’indépendance possible. »