Un peu plus tôt, interpellé par de jeunes agriculteurs qui lui disaient qu'il fallait sortir de l'OMC, la candidat avait répliqué: "il ne faut pas (en) sortir" mais "il faut négocier de manière différente".
L'agriculture française ne peut pas être réduite à la seule question de la ruralité" et elle "doit rester un métier de production".
"Je veux également une agriculture européenne qui bénéficie de la préférence communautaire", a-t-il déclaré.
Nicolas Sarkozy a également estimé que "ce n'est pas aux commissaires européens d'aller négocier à l'OMC.
A l'OMC, "je veux la réciprocité et je ne veux pas qu'on m'explique que ce que font les Américains, nous, on n'aurait pas le droit de le faire".
La gestion de l'euro est en train de tuer la production aéronautique en Europe.
Les valeurs du monde paysan, c'est le travail, le mérite, l'effort, la récompense.
Nicolas Sarkozy également affirmé qu'il ne faisait "pas campagne par rapport à François Bayrou ou à Ségolène Royal mais par rapport aux Français".
Le ministre-candidat a nié que sa campagne traverse une passe difficile
"A ceux qui disent que ma campagne est morte, ce n'est pas vrai", a-t-il lancé, évoquant notamment les scores d'audience de ses passages télévisés ou l'affluence aux meetings, assurant que "9.700 personnes sont déjà inscrites pour la réunion publique" qu'il doit tenir vendredi soir à Caen (Calvados).
C'est toujours comme ça dans les campagnes", a affirmé de son côté François Fillon, conseiller politique de M. Sarkozy, qui l'accompagnait porte de Versailles, comme le ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau.
Qu'il en vienne à oublier d'où il vient, c'est choquant".
Gérard Longuet, également conseiller politique de M. Sarkozy, s'est montré plus circonspect: "Le psychodrame entre Ségolène Royal et François Bayrou va se jouer jusqu'à début avril.
Jean-Louis Borloo : un soutien sans faille à Nicolas Sarkozy
Le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo "soutient Nicolas Sarkozy sans faille" et sera présent à ses meetings de campagne "dans les dix jours à venir", a déclaré vendredi la porte-parole de campagne du candidat UMP, Rachida Dati.
Il soutient Nicolas Sarkozy, ils doivent faire des déplacements ensemble …
…. notamment sur des sujets qui concernent les compétences" du ministre de la Cohésion sociale, a déclaré Mme Dati lors d'un point de presse au siège de campagne UMP.
Selon la porte-parole, M. Borloo "soutient Nicolas Sarkozy sans faille" et "un ou deux déplacements sont prévus dans les dix jours à venir".
Selon l'autre porte-parole de campagne, Xavier Bertrand, Jean-Louis Borloo a indiqué souhaiter "parler d'un certain nombre de sujets précis, il doit d'ailleurs rencontrer à nouveau Nicolas Sarkozy".
M. Borloo avait annoncé dimanche qu'il devait rencontrer "dans les dix jours" Nicolas Sarkozy, se disant "convaincu (qu'il pourrait) passer un pacte" pour lui apporter son soutien.