La décision du Tribunal administratif retient, non seulement, le caractère suffisant de l’étude d’impact, la régularité de l’enquête publique, l’intérêt général du projet et l’absence d’atteinte au Plan de Prévention des Risques mais considère également que le projet « contribuera à l’amélioration du cadre de vie des habitants et à l’animation et à la mise en valeur des Berges de Seine, sans porter atteinte au caractère des lieux ; qu’il contribuera à la commodité des déplacements piétons et non motorisés, notamment entre les deux rives du fleuve ; qu’il aura un impact positif sur la biodiversité et la continuité écologique en bords de Seine ainsi que sur la sécurité des flux de circulation sur les berges ».
Le Tribunal souligne par ailleurs que « l’allongement du temps de parcours en automobile du fait principalement de la fermeture de la voie sur la berge basse de la rive gauche de la Seine (…) n’est pas de nature à causer de graves perturbations au trafic automobile dans Paris », en tenant compte des possibilités de report, de l’offre existante en transports en commun et du caractère réversible du projet.
Ainsi, le chantier d’aménagement des Berges se poursuit et, dès la fin du printemps 2013, ce sont plus de 4 hectares qui offriront à tous, entre le musée d'Orsay et le pont de l'Alma, des occasions nouvelles de promenades, d'animations et de loisirs.