Grâce à l’évolution des technologies et au besoin croissant de villes durables, la France peut et doit relever ce défi.
Pour une sortie douce et durable du diesel
Historiquement, la France a fait le choix du diesel. Cette décision était utile en son temps. Nous sommes désormais isolés sur la carte du monde, avec une diésélisation croissante et alarmante de notre parc automobile.
Nous invitons les pouvoirs publics et les constructeurs à inverser cette tendance.
Il est temps de sortir du tout diesel et de promouvoir la diversité énergétique.
Nous considérons qu’il faut encourager les énergies alternatives : bioéthanol E85, GPL, électrique et GNV.
Il serait plus raisonnable que le diesel ne représente pas plus de 50 % des carburants consommés sur notre territoire d’ici 5 à 10 ans, avec au moins 20 % de carburants alternatifs. D’ici 30 ans, il faudrait parvenir à 30% de diesel à la pompe et un équilibre entre l’essence et les carburants alternatifs.
Pour atteindre cet objectif, une fiscalité incitative doit être mise en place : l’essence et le diesel doivent être taxés au même niveau.
Cette proposition n’est pas antinomique avec notre industrie mais permettra d’accompagner les choix courageux des industriels engagés dans le développement durable. En ces temps de crise, ces choix stratégiques assureront la pérennité de notre industrie en France.