Ce texte réglementaire précise les modalités d’installation des « détecteurs autonomes avertisseurs de fumée » (DAAF) dans les logements (position, emplacement) et leur entretien pour une efficacité optimum du dispositif. Ainsi, cet arrêté stipule notamment qu’au moins un détecteur de fumée normalisé (CE – NF EN 14604) doit être installé dans les parties privatives de chaque logement, de préférence dans les couloirs et les dégagements desservant les chambres. Les détecteurs doivent être fixés solidement en hauteur (plafond), à distance des autres parois ainsi que des sources de vapeur (donc loin de la cuisine et de la salle de bains). Le texte rappelle également que, contrairement à une idée reçue, il est interdit d’installer des détecteurs de fumée dans les parties communes des immeubles collectifs d’habitation.
En France, un incendie se déclare toutes les deux minutes, causant de 600 à 800 décès par an. 70 % des incendies mortels se produisent la nuit, en raison de l’absence d’avertissement. Les détecteurs de fumées, par la diffusion d’une alarme sonore, permettent d’alerter les occupants et d’éviter en particulier que les fumées ne les asphyxient durant leur sommeil.
Fortement mobilisée sur la question de la prévention des risques liés aux incendies domestiques, Cécile Duflot participera jeudi 28 mars 2013 à un « fire test ». Un tel exercice organisé par les pompiers, qui déclenchent un incendie dans un bâtiment voué à la démolition, permet d’illustrer les avantages des détecteurs de fumée en termes de gestion des secours.