550.000 voyageurs empruntent quotidiennement le RER D. Ce trafic représente près de 20% de l’activité Transilien et augmente de 4 à 5% chaque année.
La ligne D s’étend sur 160 km entre Orry-la-Ville, en Picardie, et Melun, en Ile-de-France, ou Malesherbes, en région Centre. C’est sur cette ligne de RER que le niveau d’irrégularité est le plus élevé, avec un taux de retards (de plus de 5 mn) de près de 20% en 2008, dont 2,7% sont liés aux infrastructures.
Le schéma directeur de modernisation du RER D répond à deux objectifs majeurs :
- faire évoluer les dessertes pour mieux répondre aux besoins de déplacements ;
- améliorer structurellement et durablement la régularité des circulations.
Il s’inscrit complètement dans la logique du projet du Grand Paris présenté le 29 avril dernier par le Président de la République, conciliant l’idée d’un projet nouveau d’envergure pour l’avenir avec l’amélioration des performances du réseau existant à court terme, notamment grâce au Plan RER. Celui-ci a pour ambition de généraliser la desserte cadencée* sur l’ensemble du réseau RER pour augmenter le nombre de trains et améliorer la régularité.
Une première étape vise à revenir en décembre 2013 à une desserte à 12 trains par heure (au lieu de 8 depuis décembre 2008) dans la partie nord de la ligne et à renforcer la desserte des gares du Val de Marne, notamment la gare nouvelle de Pompadour qui doit être mise en service à cette date, tout en visant le niveau de régularité de 90%. Cette étape fait l’objet du schéma de principe approuvé le 9 juillet par le conseil d’administration de RFF.
La mise en œuvre de cette première étape nécessite des investissements qui se montent à 120 M€, dont 115 M€ sous périmètre RFF.
Les investissements en question visent principalement à :
- rendre plus fluides les circulations dans la partie la plus chargée de la ligne (entre Villeneuve-Saint-Georges et Villiers-le-Bel), en adaptant et en optimisant la signalisation ;
- restaurer des marges de récupération dans le terminus de Goussainville et réduire les conflits de circulation en gare de Corbeil ;
- renforcer les installations d’alimentation électrique.
Réseau Ferré de France engagera avec le STIF et la Région Ile-de-France les études nécessaires pour poursuivre l’effort d’amélioration du RER D et initier une deuxième étape du schéma directeur.
Le plan de modernisation du RER D, inscrit dans le cadre du CPER 2007-2013, va être renforcé par :
- la convention de partenariat entre RFF et le STIF, approuvée par le CA de RFF le 9 juillet, et par laquelle les deux partenaires s’engagent à améliorer l’organisation de la maintenance et du renouvellement du réseau, et la disponibilité des infrastructures ;
- le programme de déploiement de la commande centralisée du réseau**, qui permettra progressivement de regrouper les moyens de gestion opérationnelle des circulations sur le réseau utilisé par le RER D.
La ligne D s’étend sur 160 km entre Orry-la-Ville, en Picardie, et Melun, en Ile-de-France, ou Malesherbes, en région Centre. C’est sur cette ligne de RER que le niveau d’irrégularité est le plus élevé, avec un taux de retards (de plus de 5 mn) de près de 20% en 2008, dont 2,7% sont liés aux infrastructures.
Le schéma directeur de modernisation du RER D répond à deux objectifs majeurs :
- faire évoluer les dessertes pour mieux répondre aux besoins de déplacements ;
- améliorer structurellement et durablement la régularité des circulations.
Il s’inscrit complètement dans la logique du projet du Grand Paris présenté le 29 avril dernier par le Président de la République, conciliant l’idée d’un projet nouveau d’envergure pour l’avenir avec l’amélioration des performances du réseau existant à court terme, notamment grâce au Plan RER. Celui-ci a pour ambition de généraliser la desserte cadencée* sur l’ensemble du réseau RER pour augmenter le nombre de trains et améliorer la régularité.
Une première étape vise à revenir en décembre 2013 à une desserte à 12 trains par heure (au lieu de 8 depuis décembre 2008) dans la partie nord de la ligne et à renforcer la desserte des gares du Val de Marne, notamment la gare nouvelle de Pompadour qui doit être mise en service à cette date, tout en visant le niveau de régularité de 90%. Cette étape fait l’objet du schéma de principe approuvé le 9 juillet par le conseil d’administration de RFF.
La mise en œuvre de cette première étape nécessite des investissements qui se montent à 120 M€, dont 115 M€ sous périmètre RFF.
Les investissements en question visent principalement à :
- rendre plus fluides les circulations dans la partie la plus chargée de la ligne (entre Villeneuve-Saint-Georges et Villiers-le-Bel), en adaptant et en optimisant la signalisation ;
- restaurer des marges de récupération dans le terminus de Goussainville et réduire les conflits de circulation en gare de Corbeil ;
- renforcer les installations d’alimentation électrique.
Réseau Ferré de France engagera avec le STIF et la Région Ile-de-France les études nécessaires pour poursuivre l’effort d’amélioration du RER D et initier une deuxième étape du schéma directeur.
Le plan de modernisation du RER D, inscrit dans le cadre du CPER 2007-2013, va être renforcé par :
- la convention de partenariat entre RFF et le STIF, approuvée par le CA de RFF le 9 juillet, et par laquelle les deux partenaires s’engagent à améliorer l’organisation de la maintenance et du renouvellement du réseau, et la disponibilité des infrastructures ;
- le programme de déploiement de la commande centralisée du réseau**, qui permettra progressivement de regrouper les moyens de gestion opérationnelle des circulations sur le réseau utilisé par le RER D.
Oui la Métropole du Grand Paris doit réussir !