« Le président Sarkozy a la détermination absolue et totale d'obtenir la libération d'Ingrid Betancourt »
M. Sarkozy a reçu pendant trois-quarts d'heure Mélanie Betancourt, Astrid Betancourt et Fabrice Delloye, la fille, la soeur et l'ex-mari d'Ingrid Betancourt, "pour faire le point sur la situation (de l'otage) suite à son entretien avec le président (colombien) Alvaro Uribe" et après la libération de Rodrigo Granda", le chef guérillero considéré comme le ministre des "Affaires étrangères" des FARC.
M. Martinon a confirmé que le président de la République avait "demandé à son homologue colombien Alvaro Uribe la libération de Rodrigo Granda".
Le président colombien a annoncé lundi soir à Bogota que Rodrigo Granda avait été libéré de prison pour être un "intermédiaire de la paix", à la demande expresse de M. Sarkozy.
Selon lui, "il faut que les FARC comprennent que nous sommes maintenant à une heure et à un moment extrêmement décisifs" et que "s'ils veulent avoir une forme de reconnaissance (...) c'est le moment où jamais de répondre par un signe concret".
Astrid Betancourt, sœur de l'otage des FARC, à son arrivée à l'Elysée le 5 juin 2007"Il faut que les FARC en sortent gagnants, que le président Uribe en sorte gagnant, qu'Ingrid sorte.
"Sans preuve, les résolutions de la France, les résolutions du G8, ne pourront pas être maintenues", a-t-il dit.
"Je crois que le président Uribe comprend qu'il faut qu'il soit plus flexible et qu'il donne un peu de lest, de manière à sortir son pays de cette crise difficile", a-t-il affirmé.