"On a besoin de votre travail, de votre intelligence, de votre imagination et de votre enthousiasme", a-t-il poursuivi. "Revenez parce qu'ensemble nous ferons de la France une grande nation où tout sera possible, où les pères n'auront plus peur pour l'avenir de leurs enfants, où chacun pourra réaliser ses projets, devenir responsable de son propre destin."
"Revenez et vous verrez qu'avec un peu de coeur, de courage et de volonté, notre vieux pays peut accomplir encore de grandes choses", a-t-il ajouté dans une de ses envolées lyriques dont il est désormais coutumier dans ses meetings.
Le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP concluait une journée à Londres, où il a déjeuné avec le Premier ministre travailliste Tony Blair et visité l'endroit d'où le général de Gaulle lança le 18 juin 1940 son appel à la poursuite par les Français de la guerre contre l'Allemagne nazie.
Le discours du président de l'UMP s'adressait en fait aux près de deux millions de Français expatriés dans le monde, dont environ 300.000 en Grande-Bretagne (250.000 à Londres, dont un bon cinquième d'électeurs inscrits).
Voyant la France de dehors, vous voyez mieux encore ses défaillances et ses faiblesses et elles vous sont encore plus insupportables", a poursuivi Nicolas Sarkozy, qui a ironisé une nouvelle fois, sous les applaudissements, sur la semaine de 35 heures instaurée par le gouvernement de gauche de Lionel Jospin (1997-2002) : "C'est la seule idée au monde dont vous n'êtes pas obligés de profiter !"