Après trois journées particulièrement intenses, ponctuées de nombreuses visites officielles chaque jour, tous les indicateurs de satisfaction sont au vert. Les 180 exposants de ce salon professionnel et les 5 000 visiteurs ont quitté la Porte de Versailles en affichant une satisfaction unanime. Impression renforcée par le riche programme de conférences et de workshops qui a rassemblé plus de 140 intervenants de premier plan, tout en faisant le plein de bout en bout.
Mais Euromaritime fut avant tout une réussite en matière de prises de contacts et d'affaires réalisées. Les témoignages en ce sens ne trompent pas.
La dimension institutionnelle fut également particulièrement dense. La visite, jeudi 7 février, de Maria Damanaki, Commissaire européenne aux affaires maritimes et à la pêche a résolument affirmé le positionnement européen d'Euromaritime. Lors d'un discours très écouté, Madame Damanaki a confirmé « tout l'intérêt de ce Salon pour la Commission européenne dans le prolongement de l'adoption de la Communication du 13 septembre 2012 sur la Croissance bleue, appelée : « La Croissance bleue : des possibilités de croissance durable dans les secteurs marin et maritime » qui marque une nouvelle étape vers la réalisation de la politique maritime des 27.
Au cours de son discours d'inauguration, le 5 février, Frédéric Cuvillier, ministre délégué auprès de la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, chargé des Transports et de l'économie maritime, a de son côté rappelé l'urgence pour la France de mettre en valeur le dynamisme de son économie maritime. Des propos également relayés par Arnaud Montebourg qui a visité le Salon le mercredi 6 février à l'issue du Conseil des ministres.
A l'heure où de nombreux secteurs de l'économie terrestre marquent le pas, l'économie maritime se présente, pour l'Europe, comme un immense terrain de conquêtes, de création de richesses et d'emplois pour les générations futures, en particulier par le développement des Energies Marines Renouvelabes qui fut l'un des focus de cet Euromaritime 2013.
Dès cette première édition, Euromaritime s'est imposé comme la vitrine d'une dynamique industrielle - des grands donneurs d'ordre aux PME-PMI - au service de la Croissance bleue en exposant les dix grands secteurs qui constituent la filière. Cette démarche est unique dans le monde des salons maritimes internationaux, souvent unithématiques ou partiellement sectoriels. Cette transversalité est la marque de ce nouveau Salon et confirme l'intérêt d'une mutualisation des moyens et des initiatives tant en France qu'à l'échelle européenne.
L'énergie, la créativité et l'enthousiasme qui se sont dégagés pendant trois jours ont montré que les entreprises comme les pouvoirs publics sont au rendez-vous de la grande aventure de la construction maritime européenne, riche d'un immense potentiel à l'heure où nombre de secteurs industriels traditionnels marquent le pas.
Euromaritime remercie chaleureusement tous ceux qui ont fait son succès, exposants, visiteurs et intervenants, et leur donne rendez-vous en 2015.
Ils ont dit :
Françis Vallat, président d'Euromaritime, président du Cluster Maritime Français et président de l'European Network of Maritime Clusters : « Il y avait de l'euphorie dans ce premier Euromaritime. J'y ai croisé des gens heureux de se retrouver, heureux d'affirmer leur appartenance au monde de la mer. Indubitablement, cet état d'esprit a été favorable aux affaires. Euromaritime est né et bien né. »
Philippe Fourrier, Commissaire général d'Euromaritime : « Euromaritime est aujour'hui une belle réalité : plus de 5 000 visiteurs venus de 46 pays, des exposants ravis qui nous annoncent déjà leur présence lors de la prochaine édition, des conférences et workshops qui ont fait le plein. Le pari n'était pas facile, le gagner n'en est que meilleur. »
Frédéric Cuvillier, extrait du discours officiel, le mardi 5 février 2013 : « Il faut que l'économie maritime française se développe et qu'on lui en donne les moyens ; il faut également que les pouvoirs publics appuient ce développement et comprennent l'énorme potentiel du secteur. Notre administration n'est pas assez maritime. Il faut que la France se dote enfin d'une politique de la mer intégrée.»
Arnaud Montebourg, Ministre du redressement productif à l'issue de l'assemblée générale du CORICAN (Conseil d'Orientation de la Recherche et de l'Innovation pour la Construction et les Activités Navales) qui s'est tenu sur Euromaritime le mercredi 6 février - Extrait de son allocution : « La filière maritime est une filière stratégique pour notre pays, d'abord parce qu'elle emploie 310 000 personnes (hors tourisme littoral), que c'est l'une des plus puissantes au monde et parce qu'elle réalise des milliards de chiffres d'affaires (51 Mds€). Pour nous, cette filière doit être innovante. Pourquoi ? Parce que tous les pays du monde déversent des milliards pour financer les avancées technologiques. Nous sommes donc dans une course mondiale. La France, a des atoûts extraordinaires dans la construction navale mais elle doit innover et inventer pour améliorer sa compétitivité, notamment en termes d'économie d'énergie… C'est une compétition de l'intelligence mondiale dont nous voudrions sortir vainqueurs… »
Les chiffres clés d'Euromaritime 2013
- Première édition
- Un espace d'exposition de 6 000 m2
- 180 exposants, dont environ 20% de sociétés étrangères ou filiales de groupes étrangers
- plus de 5 000 visiteurs venus de 46 pays
- 100 journalistes accrédités
- 17 conférences et workshops animés par plus de 140 intervenants venus de toute l'Europe
- 10 métiers représentés : Construction, équipement, réparation navale - Transports maritime et fluvial - Industries portuaires - EMR - Activités offshore - Environnement et aménagement du littoral - Pêche et aquaculture - Recherche et ingenierie - Marétique - Services.
Rappel des grands chiffres de l'économie maritime européenne
- L'UE est la première puissance écomonique maritime mondiale
- 90% du commerce extérieur de l'UE sont transportés par mer
- Le trafic maritime européen a augmenté de 60% en 10 ans
- L'Europe possède la 1ère flotte marchande du monde
- 5,4 millions de personnes (dont le tourisme littoral) travaillent dans le maritime avec une prévision à 7 millions à horizon 2020