En cas d'excès de vitesse, le radar affiche en chiffres lumineux la vitesse enregistrée accompagnée du message "trop vite", ainsi que la vitesse réglementaire. Il indique également, en grosses inscriptions lumineuses, le montant de l'amende que le contrevenant aurait dû payer ainsi que le nombre de points ôtés.
"L'idée est d'informer les automobilistes des risques encourus qui sont souvent ignorés", explique David Herquelle, directeur des déplacements urbains à la Ville de Lyon, qui constate également qu'"entre le sentiment de vitesse et la vitesse effectivement pratiquée, il y a souvent une différence".
Ce radar, qui enregistre également chaque passage, sert aussi d'outil statistique. Placé le long de la place Bellecour, celui-ci à enregistré mardi matin un tiers de contrevenants potentiels.
La Ville de Lyon a testé mardi ce radar pédagogique dans son centre où la vitesse est désormais limitée à 30 km/h. Elle envisage ensuite d'acquérir cet équipement mobile et de le placer chaque jour dans des endroits où des accidents ont eu lieu. En cas de dépassements trop fréquents, il pourrait alors être remplacé par un vrai radar ou une présence policière qui verbaliserait réellement.
Pour le concepteur de cet outil pédagogique, l'idée est de favoriser l'information des automobilistes plutôt que la répression.