En conclusion de son rapport, M. Rossinot souligne que "face à la montée des communautarismes et à la tentation du repli identitaire (...), la laïcité est l'un des moteurs les plus puissants d'intégration dans le corps social".
Il préconise, pour "la construction d'une société laïque et respectueuse des options spirituelles de chacun", un effort "inscrit dans le long terme".
Le rapport préconise de diffuser auprès des collectivités territoriales et autres services publics de proximité une "charte de la laïcité et de la citoyenneté", qui serait "un outil d'aide à la décision".
L'exigence de mixité dans l'espace public - piscines, gymnases notamment - serait rappelée dans cette charte, qui proscrirait par ailleurs "toute pratique discriminatoire ou traitement différencié fondé sur la religion", c'est-à-dire les "menus confessionnels dans les cantines et restaurants administratifs, sauf milieu fermé ou autre cas particulier".
Il estime que "l'école républicaine ne peut rester inactive et ne peut nourrir aucun complexe", et propose qu'elle enseigne la laïcité et les religions comme "faits de civilisation". Le rapport suggère aussi d'encourager cet enseignement dans le supérieur.