Odette Herviaux a déclaré: « Les opportunités offertes par la sécurité passive embarquée sont tout à fait conformes à l’article 3 de la Charte de l’environnement, qui dispose que « toute personnes doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu’elle est susceptible de porter à l’environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences ». Il s’agit donc là d’une véritable urgence écologique, mais aussi d’une formidable perspective économique à travers le développement d’une filière innovante et créatrice d’emplois ».
La sécurité passive embarquée désigne l’ensemble des technologies présentes en permanence à bord des navires dont la fonction est de limiter les conséquences environnementales d’un éventuel accident en mer. Déjà présentes sur des navires pionniers, certifiées et peu couteuses, ces solutions sont dites « salvage-friendly » car elles permettent d’améliorer l’efficacité des opérations de sauvetage, en limitant les fuites d’hydrocarbures avant l’intervention des experts et en leur offrant dès leur arrivée sur le lieu du sinistre des accès faciles et permanents aux cuves afin d’évacuer les polluants avant qu’ils ne se répandent.
S’il est accepté par le Gouvernement, le groupe de travail aura pour mandat de faire des propositions concrètes afin de promouvoir la filière auprès de ses partenaires européens dans le cadre de la présidence irlandaise et poursuivre une mobilisation internationale déjà en cours à l'OMI.
Cluster d’équipementiers et de fournisseurs de services, l’association de la sécurité passive embarquée est soutenue dans ses actions par la fédération internationale des sauveteurs – International Salvage Union. La sécurité passive embarquée est actuellement discutée au sein l'Organisation Maritime Internationale dans le cadre du Code Polaire actuellement en développement. Elle fera l’objet d’une présentation aux délégués de l'OMI lors du prochain sous-comité Design & Equipement le 19 mars prochain.
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