Concernant le projet de métro automatique, Il a insisté sur le fait que la pertinence de cette nouvelle infrastructure en matière de coût/ utilité restait à démontrer, tandis que son coût réel était encore mal défini.
Vincent Eblé a émis de sérieux doutes sur les capacités de financement de ce projet. Il a souligné le risque avéré de « syphonnage » des crédits indispensables à l’amélioration des lignes existantes.
Il a également rappelé que le mode de financement proposé pour cette infrastructure reposant sur la spéculation foncière porte en germe un risque d’exclusion sociale et territoriale et ne permettra pas de couvrir les besoins de financement.
Selon lui, ce projet de loi organise une exclusion injustifiable des collectivités locales et de l’autorité organisatrice des transports (le STIF), associés à minima par le Secrétaire d’Etat Christian Blanc à l’élaboration de ce projet.
Vincent Eblé a souligné l’inutile complexification du jeu d’acteurs avec la création de la Société du Grand Paris, ainsi que l’exemption juridiquement et politiquement contestables, des règles élémentaires de mise en concurrence.
Enfin, il a conclu en regrettant que le projet ne réponde qu’à la marge aux besoins des territoires de grande couronne et singulièrement de la Seine-et-Marne.