Pour le président du groupe UDI au Conseil de Paris : « Elever un enfant à Paris coûte, sauf exception, plus cher que dans la plupart des régions françaises, en raison du coût du loyer ou des temps de transports qui génèrent pour beaucoup de parents des frais de garde supplémentaires. Sans parler du taux élevé de familles monoparentales (28 %) observable à Paris. »
L’élu centriste suggère plusieurs pistes de réflexion : « Peut-on envisager une modulation régionale ? Peut-on envisager de ne maintenir ces aides qu’aux foyers non imposables et prévoir une simple défiscalisation pour les autres ? Il est clair que les excédents du budget des allocations familiales servent à renflouer régulièrement les autres comptes sociaux. On prélève trop au détriment du revenu net des salariés, diminuant d’autant leur pouvoir d’achat. Il faut donc sortir de la discussion stérile entre les partisans du statu quo et une gauche qui ne veut redistribuer qu’aux plus modestes au nom d’un clientélisme politique. Mettons le dossier sur la table. »